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Médecine douce : des pratiques dénoncées par la répression des fraudes

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Médecine douce : des pratiques dénoncées par la répression des fraudes
Médecine douce : des pratiques dénoncées par la répression des fraudes Médecine douce : des pratiques dénoncées par la répression des fraudes (FRANCE 2)
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Jeudi 19 décembre, la répression des fraudes épingle les médecines douces. Elles séduisent de plus en plus, mais l'organisme alerte : deux tiers des professionnels qui ont été contrôlés étaient en infraction.

Des acupuncteurs, naturopathes ou réflexologues sont dans le collimateur de la répression des fraudes. Sur 675 professionnels de la médecine douce que l'organisme a contrôlés : 460 étaient en infraction, soit 68%. Parmi eux, 407 ont reçu un avertissement. Pour 15 d'entre eux, il y a même des soupçons "d'exercice illégal de la médecine et d'usurpation de titre".

Des pratiques pas sans risque

Ce qui est reproché à ces professionnels est de souvent faire de fausses promesses. Comme un thérapeute se vantant de pouvoir faire "arrêter de fumer en une heure", ou un autre professionnel promettant de soigner la maladie d'Alzheimer. Des pratiques qui ne sont pas sans risque pour les patients. "Les patients qui ne vont pas suivre un traitement conventionnel pour une pathologie peuvent avoir une perte de chance. C'est-à-dire perdre une chance de guérison, en ne suivant qu'un traitement de médecine complémentaire", explique Loïc Tanguy, directeur du cabinet à la DGCCRF, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

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