Pas-de-Calais : en avortant pour raisons médicales, une femme accouche d'un bébé vivant
L'hôpital estime qu'aucune erreur n'a été commise. Les parents veulent porter plainte.
Un couple de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) vit un cauchemar depuis plusieurs jours, rapporte La Voix du Nord. Après huit mois de grossesse, l'hôpital apprend aux deux futurs parents que leur bébé souffre d'une grave malformation au cerveau et prescrit une interruption médicale de grossesse (IMG).
Après dix jours de délai, l'opération est réalisée : la mère reçoit deux injections, censées être fatales pour le fœtus, et provoquer l'accouchement. Quelques heures plus tard, l'accouchement a bien lieu, mais contre toute attente, le nouveau-né est vivant.
"Une situation rare et désolante", selon l'hôpital
Autre surprise pour les parents : le bébé boit et bouge mieux qu'espéré. Pour autant, le corps médical est incapable de prédire le degré de handicap de l'enfant. Les piqûres administrées ont-elles aggravé l'état du nourrisson ? Sans réponse, le couple entend porter plainte.
L'hôpital Duchenne de Boulogne-sur-Mer estime de son côté qu'aucune erreur n'a été commise. "C'est une situation rare et désolante, la première fois que l'on voit ça. Mais c'est déjà arrivé à Lille", assure la direction à La Voix du Nord.
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