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Mort de Naomi Musenga : "Ma fille ne doit surtout pas être oubliée, j'attends que justice lui soit faite"

Alors qu'une information judiciaire du chef de non-assistance à personne en péril a été ouverte à l'encontre de l'opératrice du Samu qui n'avait pas pris son appel au sérieux, la mère de Naomi Musenga a été reçue par la ministre de la Santé.

Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Photo d'illustration. Honorine Musenga, la mère de Naomi Musenga. (FREDERICK FLORIN / AFP)

C'était une demande de la famille : le parquet de Strasbourg a ouvert mercredi 11 juillet une information judiciaire du chef de non-assistance à personne en péril contre l'opératrice du Samu qui n'avait pas pris au sérieux l'appel de Naomi Musenga. Cette information judiciaire permettra à la famille d'avoir accès au dossier. Sept mois après la mort de la jeune femme - décédée en décembre 2017 - les parents et la sœur de la victime ont été reçus mercredi 11 juillet par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qu'ils rencontraient pour la première fois.

Aucune annonce de la ministre

Aucune annonce particulière n'a été faite par la ministre, mais ils sont sortis de ce rendez-vous avec le sentiment d'avoir été écoutés. "Ma fille ne doit surtout pas être oubliée, explique la mère de Naomi Musenga. J'attends que justice lui soit faite, que les sanctions soient prises, que chacun porte ses responsabilités."

"Nous on veut aller plus loin, poursuit la mère. On veut chercher les causes. L'instinct existe. On sent comme si quelqu'un ne voulait pas qu'on voit autre chose que ce qu'on nous montre. Et on ne veut pas de ça." La famille de Naomi Musenga rejette également les conclusions du parquet de Strasbourg qui précisent que la mort de la jeune femme serait due à "une intoxication au paracétamol absorbé par automédication".

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