Les "médicaments-bonbons" divisent
La multiplication des médicaments au goût de fraise ou de cappuccino n'est pas du goût de certains pharmaciens. Ces médicaments pourraient entraîner une surconsommation, particulièrement chez les enfants.
Citron, fraise ou cappuccino. On ne parle pas de glaces, mais de médicaments. Des arômes de plus en plus utilisés par les laboratoires pour mieux faire passer la pilule. Des publicités les présentent même comme des friandises à consommer n'importe où. Un tournant marketing qui ne serait pas sans risque. "Les médicaments ne sont pas des bonbons. C'est le cas du Paracétamol en particulier qui peut être extrêmement toxique quand on le prend en dose excessive", explique Michèle Delaunay, députée de la Gironde.
Les arômes ont toujours existé
D'autant que les Français sont les champions de l'automédication. L’élue, également médecin cancérologue, craint donc des abus notamment chez les plus jeunes. Mais de nombreux pharmaciens le rappellent : les arômes dans les médicaments existent depuis le Moyen-Age.
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