À Mulhouse, les soignants du zoo s'activent pour vacciner les oiseaux contre la grippe aviaire
Chaque année, à la même période, les volatiles sont vaccinés. Mais cette année, les risques de contamination sont plus importants et 46 déplacements sont placés en risque élevé.
Des gestes qui se répètent chaque année. Au parc zoologique de Mulhouse (Haut-Rhin), les soigneurs sont habitués à vacciner les 500 pensionnaires contre la grippe aviaire. Des interventions parfois compliquées à réaliser, mais essentielles pour éviter le pire : "Si un oiseau malade vient mourir dans le parc, on ne sera pas obligé d’abattre tous les oiseaux. C’est ce qui est pourtant recommandé dans un élevage où il arrive ce genre d’évènement", explique le vétérinaire Benoit Quintard.
Deux cas aux Pays-Bas
Mais cette année est singulière. 46 départements français ont été placés en risque élevé d’introduction de la pathologie par les oiseaux migrateurs par un arrêté publié le 4 novembre au Journal officiel. Aucun cas n’a été décelé en France selon le ministère de l’Agriculture, mais "la maladie a été trouvée sur deux cygnes aux Pays-Bas le 23 octobre", indique l’institution. "Vu le côté précieux en matière de préservation de nos espèces, on les protège de la sorte pour ne pas avoir à en venir à de telles extrémités et donc assurer la survie de notre collection d’oiseaux au sein du parc", confie le vétérinaire.
À cette campagne de vaccination s'ajoute également un plan de protection dans les zoos. Mais les élevages et les particuliers qui possèdent des volailles et volatiles sont aussi concernés. Une mesure pour contenir la propagation déjà très rapide du virus. Transmissible par voies respiratoires ou digestives, la grippe aviaire entraîne une forte mortalité chez les oiseaux.
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