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Vidéo "Les sans-papiers étaient en première ligne" : Ils appellent à la régularisation des étrangers en situation irrégulière

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Durée de la vidéo : 3 min
Sans-papiers et sympathisants ont manifesté le 30 mai à Paris pour appeler à la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Voici le message de Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers.
VIDEO. "Les sans-papiers étaient en première ligne" : Ils appellent à la régularisation des étrangers en situation irrégulière Sans-papiers et sympathisants ont manifesté le 30 mai à Paris pour appeler à la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Voici le message de Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Sans-papiers et sympathisants ont manifesté le 30 mai à Paris pour appeler à la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Voici le message de Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers.

Plusieurs milliers de sans-papiers et sympathisants ont manifesté le 30 mai à Paris pour appeler à la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Pour Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers, il est urgent que tous les sans-papiers soient régularisés pour accéder aux soins, au travail ou encore au logement. "Pendant le confinement, les sans-papiers étaient en première ligne avec les infirmiers. Parce que ce sont eux qui sont les brancardiers dans les hôpitaux et qui nettoient les hôpitaux, les EHPAD", souffle Anzoumane Sissoko.

La peur d'être oubliés

Selon lui, le risque en attendant le déconfinement total pour pouvoir manifester est que les Français "passent à autre chose". Aussi, le porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers insiste sur un point : les deux mois de confinement ont été très difficiles pour la majorité des sans-papiers. Beaucoup étaient confinés dans des centres de rétention "parqués avec d'autres personnes". Des conditions favorables à la propagation du virus au sein des foyers sans pour autant qu'ils aient accès aux tests et aux soins.

Selon les estimations, entre 300 000 et 600 000 personnes vivent en France en situation irrégulière.

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