: Replay Hausse des salaires à l'hôpital, "Ségur de la santé"... Regardez les annonces d'Olivier Véran sur les réformes de l'après-coronavirus
Le ministre de la Santé s'est exprimé mercredi, à l'issue du Conseil des ministres.
Un mea culpa, et des perspectives pour l'après-crise du Covid-19. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a estimé mercredi 20 mai que le gouvernement n'était pas allé "assez vite" et "assez fort" dans la réforme des hôpitaux ces dernières années, promettant des mesures d'"ampleur" dans le cadre du "Ségur de la santé".
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Avec la loi "Ma santé 2022", adoptée en 2019, "nous avons fait le bon diagnostic, nous avons pris les bonnes orientations. Mais nous n'avons été ni assez vite ni assez fort", a déclaré Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres, en estimant qu'il fallait répondre au malaise des soignants par "des mesures d'ampleur" et "dans une certaine mesure radicales".
Outre des "hausses de salaire", le ministre a plaidé pour "un système de santé renouvelé et réarmé capable de faire face à tous les périls, toutes les menaces". Cela pourrait passer par une modification des règles concernant le temps de travail, le ministre ayant évoqué que la prochaine réforme pourrait passer par "une remise en question de certains carcans qui empêchent ceux qui le souhaitent de travailler davantage".
Côté calendrier, le gouvernement tirera "au plus tard à la mi-juillet" les conclusions du "Ségur de la santé" qui doit débuter le 25 mai avec la participation de l'ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat, a précisé Olivier Véran.
"Trop tôt" pour évaluer l'arrivée d'une éventuelle seconde vague
Il est "encore trop tôt pour tirer des conclusions" sanitaires de la levée partielle du confinement de la population, même s'il n'y a pas de signes d'une "re-croissance" de la circulation du coronavirus, a ajouté Olivier Véran, interrogé sur l'opportunité de classer l'Ile-de-France ou le Grand Est parmi les départements "verts".
"Il (…) faut au moins 10 à 15 jours pour qu'on puisse savoir s'il y a un impact sur l'épidémie, mais ce que nous constatons au quotidien, c'est une réduction du nombre d'admissions nouvelles, du nombre de patients en réanimation", a déclaré le ministre de la Santé.
"Donc on n'assiste pas à une re-croissance de la circulation du virus, mais ce qui ne veut pas dire que le virus ne circule pas. Nous verrons dans quelques jours l'impact de la levée progressive du confinement sur l'épidémie", a encore relevé Olivier Véran, neuf jours après le début du déconfinement de la population.
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