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Vidéo La vaccination des enfants contre le Covid-19 "n'est pas au programme pour l'instant", indique le ministre de la Santé

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Article rédigé par franceinfo
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"L'Agence européenne du médicament n'a pas accordé d'autorisation", précise Olivier Véran. Le ministre indique également que si le vaccin AstraZeneca doit être réservé aux moins de 55 ans, une "filière" de vaccination pourrait être créée en mobilisant par exemple les pharmaciens.

"À ce stade il n'y a aucune autorisation d'utiliser le vaccin chez des enfants dans un cadre classique", a indiqué le ministre de la Santé mardi 19 janvier sur France inter. "Pour l'instant ça n'est pas au programme", indique Olivier Véran en réponse à l'hypothèse émise par Alain Fischer, le 'monsieur vaccination' du gouvernement, d'inclure les plus jeunes dans la campagne de vaccination.

"L'Agence européenne du médicament ne nous a pas demandé de le faire, et n'a pas accordé d'autorisation. Si la situation devait évoluer, il y aurait alors une saisine des autorités compétentes au niveau européen et national qui nous diraient 'vous pouvez le faire sur telle base'", indique Olivier Véran. 

Passeport vaccinal : "la question se posera nécessairement à un moment donné"

Le ministre a par ailleurs été interrogé sur l'avenir du futur vaccin AstraZeneca, dont l'efficacité sur les personnes âgées n'a pas été prouvée. Faut-il le réserver aux moins de 55 ans comme l'envisage l'Italie ? "C'est une possibilité, ça va dépendre de ce que dira l'Agence européenne du médicament, qui doit se réunir entre fin janvier et la mi-février pour nous dire : voilà les conditions d'utilisation de ce vaccin, voilà chez qui il est efficace, quel type de population privilégier. Il est possible, mais ce n'est pas sûr, que l'Agence nous dise : ce vaccin-là ne sera pas pour les personnes les plus âgées, trouvez d'autres personnes prioritaires à vacciner." Dans ce cas, une "filière d'AstraZeneca" de vaccination pourrait être créée en mobilisant par exemple les pharmaciens, envisage Olivier Véran, qui assure ne pas disposer d'informations consolidées sur le sujet. 

L'avenir passera-t-il par la mise en place d'un passeport vaccinal ? "Ce n'est pas un projet gouvernemental, mais la question se posera nécessairement à un moment donné", répond Olivier Véran. "Si à un moment donné on nous dit que le vaccin non seulement préserve des formes graves mais qu'il protège de la contagiosité et de la contamination (…) Ce débat deviendra nécessaire parce qu'il sera cohérent". Mais pour lui, "c'est très prématuré de poser la question".

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