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Vidéo Covid-19 : un pic attendu "fin janvier", selon Olivier Véran qui appelle à "changer la donne" grâce au rappel vaccinal et aux gestes barrières

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, assure vendredi sur franceinfo qu'il est possible d''amputer" la cinquième vague de contamination au Covid-19 avec jusqu'à 600 000 rappels de vaccin par jour.

"En France, actuellement, c'est un patient qui est admis en réanimation toutes les dix minutes, jour et nuit", a indiqué Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, vendredi 3 décembre sur franceinfo. "La cinquième vague liée au variant Delta monte vite, on est bien au-delà de la quatrième vague et on est même en train de rejoindre le pic de la troisième vague", a-t-il poursuivi, évaluant le pic de cette 5e vague d'ici "à la fin du mois de janvier", "si rien ne change".

Se basant sur les prévisions de l'Institut Pasteur, Olivier Véran a estimé que "nous pourrions être à 3 000 patients Covid en réanimation d'ici à une dizaine de jours". "Cela suppose une charge sanitaire importante pour nos hôpitaux, avec des premiers plans blancs et des premières déprogrammations", a-t-il poursuivi. "Mais ce que nous disent aussi les modèles de l'Institut Pasteur, c'est qu'il y a deux paramètres fondamentaux qui peuvent changer profondément cette donne", a nuancé le ministre de la Santé, en référence à la vaccination de rappel et aux gestes barrières.

"Nous sommes à 500 000 doses"

Avec jusqu'à 600 000 rappels par jour, il est possible "d'amputer la vague", a-t-il indiqué, précisant que "nous sommes à 500 000 doses" de rappel et à "600 000 à 700 000 prises de rendez-vous" par jour en moyenne. "Nous sommes parfaitement dans le modèle demandé par l'Institut Pasteur pour réduire l'impact de cette vague", s'est réjoui Olivier Véran. Le ministre a également rappelé que "si nous changeons nos comportements au quotidien dès maintenant, que nous recréons de la distanciation sociale nous-même, nous pouvons réduire jusqu'à 20% la circulation du virus" et passer d'un "pic très élevé à la fin janvier à un pic modéré fin décembre".

Olivier Véran a ainsi appelé à la responsabilité de chacun et à la nécessité "d'aérer les espaces, de garder nos distances et de limiter les moments où l'on peut se contaminer". "Nous avons encore notre destin entre nos mains, il ne tient qu'à nous", a-t-il déclaré, alors qu'un conseil de défense sanitaire est prévu lundi prochain.

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