Vaccins contre le Covid-19 : Covidliste, l'application pour ne perdre "aucune dose"
Cette application, lancée par des particuliers, s'adresse aux personnes non éligibles et vise à empêcher la perte des doses non utilisées.
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/wACgV-3pBFDf_r4OnxFsTyavAB4/100x100/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
![Un homme se fait vacciner, le 3 avril 2021 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/-mhCGcquRIGJMN99GQ_PL5f7110/0x14:1024x590/432x243/2021/04/04/php98RxeB.jpg)
Leur slogan tient en quatre mots : "aucune dose de perdue". Lancée par des particuliers, l'application Covidliste ambitionne de mettre en relation des personnes non éligibles à la vaccination contre le Covid-19 avec des doses non utilisées et qui doivent être consommées rapidement. Dimanche 4 avril, le site revendiquait 107 582 inscrits sur sa plateforme.
Le principe est simple. Chaque internaute est invité à renseigner ses informations personnelles (nom, âge, adresse, coordonnées). "Lorsqu'une dose est disponible, un lien vous est envoyé. À la confirmation, vous êtes mis en relation avec un centre de vaccination", explique Covidliste, qui a monté des partenariats avec des centres de vaccination. Samedi 3 avril, le site revendiquait deux premières vaccinations à Paris et à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Bravo à Mohand & Jean-Jacques qui rentrent dans l'histoire comme les premiers vaccinés grâce à @covidliste Merci de votre confiance ! #AucuneDosePerdue
— covidliste (@covidliste) April 3, 2021
Derrière l'application, deux développeurs informatiques et un médecin de l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Le caractère artisanal de leur initiative a rapidement suscité des craintes sur la protection des données personnelles collectées par la plateforme, certains internautes redoutant une attaque informatique. Sur Twitter, Covidliste a tenté de rassurer en précisant qu'elle respectait la réglementation RGPD, que les données étaient supprimables à tout moment et que leur communication était chiffrée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.