Depuis jeudi 25 février, les généralistes sont autorisés à vacciner les patients. Pour l'heure, seules les personnes âgées de 50 à 64 ans avec comorbidités sont concernées. Chaque généraliste va disposer de 10 doses cette semaine. Comment s’est effectué le choix des patients ? "On a pris des gens qui avaient des pathologies à 100 %. Et puis, dans ces pathologies-là, on a pris les gens qui avaient le plus de comorbidités. J’ai donné une liste de 25 noms à ma secrétaire qui les a appelés", explique le docteur Jean-Paul Hamont, président d’honneur de la Fédération des médecins de France.Du paracétamol contre les effets secondairesCertains patients sont réticents par rapport au vaccin d’AstraZeneca, en raison de ses effets secondaires. "Les effets secondaires ne résistent pas à quelques comprimés de paracétamol", assure Jean-Paul Hamont. Cette vaccination sera-t-elle suffisamment rapide pour enrayer la progression de l’épidémie ? "J’espère qu’AstraZeneca va monter en puissance et que l’on pourra vacciner davantage de personnes. 30 000 généralistes qui vaccinent 30 personnes dans la journée cela fait quand même 900 000 doses dans la journée donc si les vaccins arrivent, on va pouvoir tenir le rythme", conclut le président d’honneur de la Fédération des médecins de France.