Vaccination contre le Covid-19 : "Il y a de plus en plus de créneaux" assure le co-fondateur de Doctolib
"Il y a à peu près 9 jours d'attente entre la prise de rendez-vous et le rendez-vous", indique Stanislas Niox-Château, alors que la vaccination a été ouverte aux 55 ans et plus lundi.
Stanislas Niox-Château, co-fondateur de Doctolib, a affirmé ce vendredi 15 avril sur franceinfo qu’"il y avait de plus en plus de créneaux" disponibles sur la plateforme de prise de rendez-vous pour aller se faire vacciner contre le Covid-19. "Il y a à peu près 9 jours d'attente", précise-t-il. La vaccination a été élargie lundi à "tous les Français de plus de 55 ans, sans conditions", selon l'annonce du ministre de la Santé Olivier Véran. Des "créneaux dédiés" de vaccination seront aussi ouverts dès ce week-end dans plusieurs centres de vaccination notamment pour les enseignants et policiers de plus de 55 ans, a indiqué jeudi soir le Premier ministre Jean Castex.
franceinfo : Est-ce qu'il y aura des possibilités de rendez-vous pour tous ?
Stanislas Niox-Château : Oui, il y a de plus en plus de créneaux. Depuis quelques semaines, la campagne de vaccination s'accélère. Un peu plus de 400 000 vaccinations par jour. C'est deux fois plus qu’au début du mois de mars. Aujourd'hui, il y a 12 millions de Français qui sont vaccinés, soit 18% des Français. Donc oui, cela s'accélère. Les plus de 60 ans peuvent aller sur Doctolib pour se faire vacciner avec tous les vaccins dans les centres ou en ville. Il y a de la disponibilité. À peu près 200 000 rendez-vous sont pris sur Doctolib chaque jour. Il y a à peu près 9 jours d'attente entre la prise de rendez-vous et le rendez-vous. Cela va assez vite. La France aujourd'hui, c'est le septième pays du monde sur la dernière semaine en vaccination, derrière de grands pays, avec des populations bien plus importantes que nous. Donc, la vaccination s'accélère. Allons tous nous faire vacciner. On démultiplie depuis quelques jours les catégories de personnes qui ont accès au vaccin. Certaines professions, comme les forces de l'ordre ou les enseignants, ont accès à la vaccination.
Ce n’est pas trop compliqué à gérer pour vous ?
Si c'est très compliqué pour nous, pour les villes, les régions et les centres. On a développé depuis maintenant trois mois un logiciel pour permettre aux centres, aux médecins généralistes et aux pharmaciens de gérer cette campagne de vaccination. C’est bien sûr très compliqué avec ces changements de semaine en semaine. Mais en même temps, le défi de la vaccination est probablement l'un des défis les plus importants pour le pays et donc on se mobilise aux côtés des villes, des régions et des soignants. Les plateformes de prise de rendez-vous se multiplient pour avoir accès à la vaccination.
Quel regard portez-vous sur cette concurrence ?
Tous les efforts pour ce défi de vaccination sont bons. Aujourd'hui, les villes, les régions, les soignants, les équipes de Doctolib travaillent jour et nuit depuis maintenant trois mois. Il y a eu un peu plus de 15 millions de rendez-vous pris par Doctolib. Il y a 400 000 Français qui sont vaccinés par jour. La mobilisation est totale. Il faut que l’on continue avec cette mobilisation totale. Pourquoi? Parce qu'il y a 18% des Français qui sont vaccinés, 0,6 à 0,7% des Français chaque jour. Donc, il faut que l’on continue pour atteindre 60%, 70% de population au plus vite.
Observez-vous des annulations de rendez-vous par des patients par peur du vaccin AstraZeneca ?
Pour être honnête, non. Il y a eu 150 000 vaccinations avec AstraZeneca vendredi dernier. Il y en a entre 50 et 100 000 par jour depuis le début de la semaine. Il y a à peu près 2 millions de doses que la France a reçues ou va recevoir sur le mois d'avril. Donc, il y aura 2 millions de rendez-vous. Il est autorisé par toutes les autorités sanitaires. Il a été largement utilisé au Royaume-Uni et donc le ministère de la Santé continue de le recommander pour les patients de plus de 55 ans.
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