C'est un projet de loi qui fait polémique depuis une semaine. Dans ce texte, un point en particulier focalise l'attention : "Le Premier ministre peut (...) subordonner les déplacements des personnes (...) à la présentation des résultats d'un test de dépistage (...), au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin." L'opposition y voit une obligation implicite de se faire vacciner.Le texte a fait débat au sein de la majoritéL'exécutif fait alors marche arrière : "Le gouvernement ne proposera pas ce projet de loi devant le Parlement avant plusieurs mois, avant la sortie de la crise", a lâché Olivier Véran, ministre de la Santé, sur TF1, mardi 22 décembre. Alors pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de reculer ? La rédaction de ce texte a fait débat au sein même de la majorité, a appris France Télévisions. "On a alerté le gouvernement en leur disant que ce n'était pas la meilleure chose à faire", souffle un député LREM. Le texte est pourtant bien présenté. Alors, quand la polémique enfle, Olivier Véran tente de déminer le terrain. Mais, en coulisse, l'Élysée s'inquiète...