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Vidéo Vaccin contre le Covid-19 : pour Nicolas Dupont-Aignan, “la France est devenue un pays de seconde zone”

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Vaccin contre le Covid-19 : pour Nicolas Dupont-Aignan, “la France est devenue un pays de seconde zone”
Vaccin contre le Covid-19 : pour Nicolas Dupont-Aignan, “la France est devenue un pays de seconde zone” Vaccin contre le Covid-19 : pour Nicolas Dupont-Aignan, “la France est devenue un pays de seconde zone” (France 3)
Article rédigé par France 3 - F.Letellier, I.Ficek
France Télévisions

Le 21 mars 2021, "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3, recevait Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout la France et candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle.  

Le Premier ministre Jean Castex a montré l’exemple en se faisant vacciner avec AstraZeneca, vendredi 19 mars, afin de montrer qu’il n’y a aucun risque sanitaire lié à ce vaccin. Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, invité sur le plateau de "Dimanche en politique", le problème est que la France n'a pas pu produire elle-même son propre vaccin.

“Le problème est de voir à quel point notre pays a été déclassé, est devenu un pays de seconde zone. (...) Ça fait des années que je demande qu’on relocalise nos industries, ça fait des années que je demande qu’on investisse en France, dans la science. On a tout lâché, on a tout laissé partir dans d’autres pays, et la réalité c’est qu’on est à poil, on est nu, notre pays a été incapable d’inventer un vaccin et de garder ses usines”, analyse-t-il.  

Plus “d’indépendance” face à Bruxelles 

Selon le candidat à l’élection présidentielle, la France aurait dû passer ses commandes de vaccin indépendamment de l’Union européenne. “Les pays qui ont réussi à vacciner vite, qui ont les lots, ce sont des pays plus petits que nous, mais qui ont une volonté, un chef”, estime-t-il en prenant l’exemple d’Israël. “Toute ma candidature à la présidentielle c'est de redonner à la France sa puissance, son indépendance, tout le reste en découle”, explique Nicolas Dupont-Aignan, qui décrit la Commission européenne comme “une usine à gaz”. Selon lui, la France est “l’esclave des bureaucrates de Bruxelles”. 

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