Vaccin AstraZeneca : la France va-t-elle changer ses recommandations ?
Suite aux annonces de l’Agence européenne des médicaments concernant un "lien possible” entre le vaccin AstraZeneca et des cas rares de thrombose, les autorités françaises vont devoir faire un choix. Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions, fait le point en duplex pour le 19/20, mercredi 7 avril.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a reconnu mercredi 7 avril suite à des examens un “lien possible” dans l'apparition de thromboses chez plusieurs dizaines de patients, parmi plusieurs millions de personnes ayant reçu l'injection. “L’Agence européenne a déjà signalé qu’effectivement, les thromboses semblaient surtout être observées chez les femmes de moins de 60 ans, explique le médecin Damien Mascret pour le 19/20 de France 3. (...) Elle a aussi signalé qu’elle n’est pas sûre que l’âge soit un facteur de risque, donc la France va devoir décider si elle continue de réserver les doses d’AstraZeneca aux plus de 55 ans, si elle remonte la barre, comme l’ont fait les Allemands, à 60 ans, ou si elle l’abaisse comme l’ont décidé les Anglais, à 30 ans.”
Que faire pour la deuxième dose ?
Si la limite d’âge est modifiée par le gouvernement, que faudra-t-il faire pour la deuxième dose, si l'on devient, à cause d’une limite d’âge, trop jeune ? La France pourrait décider de continuer malgré tout avec l’AstraZeneca “considérant qu’il n’y a pas eu de problème avec la première dose”, précise Damien Mascret, ou bien de proposer un vaccin à ARN, de type Pfizer ou Moderna, aux personnes concernées.
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