Covid-19 : une prime de cent euros pour les infirmiers en réanimation
Mardi 28 décembre, le gouvernement a annoncé une prime de cent euros par mois pour les infirmiers en service de réanimation. Une mesure jugée insuffisante pour Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national du personnel infirmier.
Cette mesure, anticipée par le personnel infirmier, n’est pas suffisante pour Thierry Amouroux. En effet, ce dernier estime que les infirmiers et infirmières doivent être payés à hauteur de leurs responsabilités et de leurs compétences. Si le Premier ministre, Jean Castex a assuré que cette prime serait pérenne, Thierry Amouroux ironise là-dessus : "C’est bien connu que les hommes politiques respectent toujours leurs promesses".
Un métier sous-payé en France
Le porte-parole du syndicat national du personnel infirmier considère que leur profession est sous-payée en France en comparaison avec la moyenne européenne. "Nos salaires sont 10% inférieur au salaire moyen européen". Il ajoute que de nombreux jeunes infirmiers français quittent la France pour la Suisse ou le Luxembourg, où les salaires sont multipliés par deux". Thierry Amouroux précise que 60 000 postes sont vacants à cause du salaire, des conditions de travail, et des charges de travail.
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