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Vaccin contre le Covid-19 : une "avancée" dont tout le monde doit rapidement profiter, selon le directeur général de l'OMS

Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech ont fait état, lundi 9 novembre, d'un vaccin "efficace à 90%" contre le Covid-19, selon les résultats préliminaires d'un essai encore en cours.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au siège de l'OMS à Genève le 5 octobre 2020.  (CHRISTOPHER BLACK / WORLD HEALTH ORGANIZATION / AFP)

Une lueur d'espoir, mais encore beaucoup de questions. Le chef de l'Organisation mondiale de la santé a salué, vendredi 13 novembre, la rapidité historique avec laquelle est menée la course aux vaccins contre le nouveau coronavirus, mais demandé que toute "avancée scientifique" bénéficie à tous les pays.

"Il ne fait aucun doute qu'un vaccin sera un outil essentiel pour contrôler la pandémie, et nous sommes encouragés par les résultats préliminaires des essais cliniques publiés cette semaine" par Pfizer et BioNTech, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus à la clôture de l'assemblée annuelle de l'OMS.

"Biens publics mondiaux"

Moins d'un an après que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie, les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech ont fait état, lundi 9 novembre, d'un vaccin "efficace à 90%" contre le Covid-19, selon les résultats préliminaires d'un essai encore en cours.

"Jamais dans l'histoire, la recherche sur les vaccins n'a progressé aussi rapidement", a souligné le directeur général de l'OMS. "Nous devons faire preuve de la même urgence et du même esprit d'innovation pour faire en sorte que tous les pays bénéficient de cette avancée scientifique", a-t-il ajouté.

Il a indiqué que la pandémie avait montré l'urgence de mettre en place un "système mondial de partage des agents pathogènes et d'échantillons cliniques, afin de faciliter le développement rapide" de traitements, vaccins et autres thérapies, qui seraient ainsi érigés en tant que "biens publics mondiaux".

Le chef de l'OMS a souligné qu'un tel "système ne [pouvait] pas être basé sur des accords bilatéraux, et sa négociation ne peut pas prendre des années". "Nous proposons une nouvelle approche qui inclurait un dépôt" d'agents pathogènes "hébergés par l'OMS dans une installation suisse sécurisée", a-t-il avancé.

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