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Vacances : dans le Calvados, le maire de Cabourg "constate un report des gens des sports d'hiver, qui viennent dans leur maison de famille"

Alors que le couvre-feu et la fermeture des frontières extra-européennes sont toujours en vigueur, de nombreux Français ont choisi de rester dans le pays pour les vacances d'hiver. Les professionnels du tourisme en Normandie constatent une hausse des réservations.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une famille se balade sur la plage de Cabourg (Calvados), le 13 octobre 2018. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Alors que les vacances d'hiver dont démarré vendredi 12 février pour la zone C, certains professionnels du tourisme notent une hausse des réservations. En pleine crise sanitaire, de nombreux Français ont décidé de partir en vacances pour prendre l'air, sans forcément quitter le pays puisque les frontières extra-européennes sont fermées. "On constate un report des gens des sports d'hiver, qui viennent dans leur villa, dans leur maison de famille", affirme sur franceinfo, Tristan Duval, maire de Cabourg (Calvados) et vice-président de l'intercommunalité Normandie Cabourg Pays d'Auge en charge du Tourisme.

franceinfo : Constatez-vous une attractivité particulière du bord de mer pour ces vacances ?

Tristan Duval : On le constate très largement, même si depuis six ans on a lancé des opérations autour de la Saint-Valentin et de "Cabourg, mon amour", ce qui fait qu'on a déjà du monde sur cette période-là. On constate un report des gens des sports d'hiver, qui viennent dans leur villa, dans leur maison de famille, qui réouvrent alors que celles-ci sont traditionnellement fermées à cette période de l'année.

Qu'est-il possible de faire à Cabourg en ce moment ?

Le problème, c'est qu'on n'a pas beaucoup de services à proposer. La plupart des infrastructures sont fermées. La piscine, les courts couverts de tennis sont fermés. Ça reste des vacances en demi-teinte. Il faut qu'on puisse avoir des perspectives sur la réouverture de nos infrastructures. Nous sommes des villes d'accueil, des villes touristiques, il faut qu'on puisse avoir une visibilité sur ce qui va être mis en place, et comment on va appréhender Pâques et les grandes vacances. Parce que ce qu'on a vu l'été dernier, c'est qu'on a un report massif de tous les gens qui ne partiront pas à l'étranger, qui vont rester sur le territoire. Il faut qu'on adapte à la fois notre offre, la gestion sanitaire, les commerçants... ça prend du temps.

Les hôtels constatent-ils eux aussi une affluence inhabituelle ?

On a eu des réouvertures du Grand Hôtel, de différents établissements, avec des mesures sanitaires qui font qu'ils sont souvent à un tiers de jauge en moins, voire moitié de jauge, par rapport à de grands établissements. Les réservations ne sont pas mauvaises, mais ce sont de très courts séjours pour que les gens puissent s'aérer un petit peu et changer de l'ambiance des grandes agglomérations.

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