Avant le confinement, Pauline Harel n’était pas une adepte du télétravail. Mais depuis un mois, cette cadre dans une entreprise de cosmétiques a été forcée de s’y mettre. Un mois plus tard, elle est convaincue. Comme elle, les 70 salariés de l’entreprise travaillent à domicile. Selon le patron, leur productivité n’a pas baissé. De quoi le convaincre de développer davantage le télétravail, même après la crise.Le risque des tentationsPour autant, le télétravail pourrait-il se généraliser ? Selon une récente étude, près de 1 Français sur 2 en souligne les inconvénients : des tentations inhabituelles, comme faire du jardinage ou écouter de la musique, mais aussi l’absence de cloison avec la vie de famille ou encore la promiscuité. Selon la sociologue Dominique Méda, salariés et employeurs montrent des réticences. Aujourd’hui en France, 1 actif sur 4 est en télétravail.