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Suspension de l'examen du pass vaccinal : "Ce n'est pas un coup politique", défend une députée socialiste

Cécile Untermaier, députée socialiste de Saône-et-Loire, a fustigé "une majorité sans doute trop confiante", mardi sur franceinfo, après la suspension surprise dans la nuit de l'examen du projet de loi sur le pass vaccinal à l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée socialiste de Saône-et-Loire Cécile Untermaier, lors d'une session de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, le 28 juillet 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"L'événement qui s'est produit [lundi] était aussi spectaculaire qu'inattendu", a réagi mard 4 janvier sur franceinfo Cécile Untermaier, députée socialiste de Saône-et-Loire et secrétaire de la commission des Lois, après la suspension surprise de l'examen du projet de loi créant le pass vaccinal, lundi soir à l'Assemblée nationale. Selon elle, cette suspension peut s'expliquer par "une majorité sans doute trop confiante et une opposition vraiment à la tâche dans toute sa diversité, soucieuse d'un texte qui traite d'une question majeure". Elle estime qu'il y a une "opposition très déterminée" et "peut-être une majorité un peu endormie".

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"Ce n'est pas un pas un coup politique", a affirmé la députée socialiste, selon qui il ne faut pas taxer les oppositions d'irresponsabilité. "'L'irresponsabilité est plutôt dans leur camp, puisque ce sont eux qui ont la majorité." Elle dénonce par ailleurs l'attitude du ministre de la Santé, Olivier Véran, dont "la parole et l'écoute ne sont pas bienveillantes".

Cécile Untermaier réaffirme la position du groupe socialiste, qui "croit à la vaccination". Cependant, elle émet des réserves quant à la stratégie vaccinale du gouvernement concernant les mineurs : "Je pense que le sujet n'est pas la vaccination des moins de 18 ans. Le sujet, c'est la vaccination des adultes." Pour les amener à la vaccination, il faut "trouver peut-être des alternatives et qu'on mette sur le marché ce vaccin dit classique, c'est-à-dire qui n'est pas à ARN messager", a défendu Cécile Untermaier.

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