La génération "Covid", Yann en fait partie. Une fois le loyer payé, il lui reste 200 euros pour vivre. Difficile dans ces conditions de se nourrir correctement. Il a abandonné son rêve de devenir comédien et travaille en tant qu'animateur péri-scolaire, comme vacataire. "Avec notre situation précaire, il faut essayer de se dire, en tant que jeune, qu'il faut une situation plutôt stable niveau financier. En ces temps de crise c'est très instable,on est payé au lance-pierre".Garantie jeuneÀ 23 ans, Thomas s'en sort tout juste. Il bénéficie de la garantie jeune qui s'élève à 497 euros par mois. Il trouve du soutien à la mission locale du grand Avignon : recherche d'emploi, formation et maintenant une aide alimentaire sous forme de panier solidaire avec des produits locaux. Financée par le département du Vaucluse, cette initiative vise à lutter contre la précarité alimentaire. "On sous-tend l'accès au panier pour les jeunes les plus précaires qui ont accès à la garantie jeune, un dispositif qui va être développé dans le cadre du plan 'un jeune, une solution'", explique Isabelle Gineste, Directrice mission locale d'Avignon