Crise sanitaire : les assurances bottent en touche
Les compagnies d'assurances seront-elles à la hauteur des attentes ? Un avenant ravive à la mi-novembre la colère des restaurateurs, qui souffrent tout particulièrement de la fermeture imposée par le reconfinement.
Nouvelle déconvenue pour Maximilien Jancourt, restaurateur parisien. Dès la fin de l'année, il ne sera plus assuré pour son établissement : il a reçu un avenant modifiant son contrat. "On n'a pas voulu le signer parce qu'on était moins couvert et notre prime allait augmenter", explique-t-il aux journalistes de France Télévisions, vendredi 13 novembre. L'avenant lui imposait une hausse de 25 % de sa cotisation par mois et, dans le même temps, une diminution de ses garanties en cas de pertes d'exploitation. Résultat : son contrat a été résilié. Pourquoi un tel changement ?
Des ressources insuffisantes pour assumer les pertes liées à l'épidémie
"Nous voulons être clairs et transparents : impossible de couvrir un événement qui touche tout le monde en même temps, c'est ce que précise cet avenant", a déclaré sur Twitter le directeur d'AXA France Guillaume Borie, mercredi 11 novembre. Autrement dit, les assurances affirment ne pas avoir les ressources pour assumer les pertes liées à l'épidémie de coronavirus. L'autorité de contrôle des assurances les a priées de clarifier les contrats : près de 4% seraient trop flous sur les indemnisations en cas de pandémie.
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