Saint-Ouen : les commerces de proximité comme lien social pour les habitants confinés
En France, au 19e jour de confinement, rester à la maison et effectuer les gestes barrière sont culturellement difficiles à supporter. Mais heureusement, les rares commerces autorisés, même dans les grandes villes, servent de lien social. Reportage à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
À proximité de la porte de Clignancourt (Paris) et de son célèbre marché aux puces, cette artère est d’ordinaire l’une des plus saturées de la petite couronne parisienne. En cette période de confinement, le calme est rompu par quelques rares commerçants toujours ouverts comme l’épicier ou le boulanger. Ils doivent garder le sourire malgré la chute brutale d’activité. "C’est mort, c’est trop calme", se désole l’artisan boulanger Moktar Ali Hamli.
Des commerces nécessaires pour beaucoup d’habitants
Des commerçants d’utilité publique. Dans la tempête actuelle, c’est ainsi qu’un boucher se définit : "Je me considère comme le paramédical, le pharmacien. Il faut bien que quelqu’un soit là. On est loin de tout ici, il n’y a rien ici. Une fois que vous fermez, il n’y a plus de boutique. Comment vont vivre les gens ici ?", justifie Foudil Foudi, artisan boucher.
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