Royaume-Uni : un confinement ignoré par les Londoniens
Plus de 10 000 personnes sont mortes du coronavirus au Royaume-Uni, dimanche 12 avril. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, est quant à lui sorti de l’hôpital. Mais à Londres, la capitale, le confinement n’est pas vraiment respecté.
À Londres (Royaume-Uni), les habitants n’ont pas résisté à l’appel du printemps. On relevait 25°C dimanche 12 avril, jour de Pâques, et aux abords d’Hyde Park, il y avait la foule des dimanches ordinaires. Même s’il est rappelé à chaque entrée de respecter une distance de 2 m entre chaque personne, dans les faits, c’est une autre histoire. Il est vrai qu’il n’y a presque plus aucun avion dans le ciel londonien, d’habitude quadrillé par les traînées des réacteurs. Mais certains Français installés ici s’interrogent sur l’absence de discipline de certains et sur la relative liberté accordée à la population.
Boris Johnson remercie les soignants de lui avoir “sauvé la vie”
Alors que les consignes de distanciation sociale sont écrites en grand sur les pelouses, Boris Johnson, fraîchement sorti de l’hôpital dimanche après-midi et quelque peu ému, implore les Britanniques de rester chez eux autant que possible. "Il apparaît affaibli, essoufflé et même ému. Il a passé un message au NHS, l’hôpital public, en remerciant les soignants qui lui ont sauvé la vie", rapporte le journaliste Arnaud Comte, en duplex de Londres. La police a parfois bien du mal à déterminer ceux qui sont en infraction. "Vous avez le droit de sortir une fois par jour, mais il n’y a pas de papier à montrer", ajoute-t-il. L’amende n’est que de 68 €. Pour éviter les rassemblements, certains quartiers ont condamné les bancs et même fermé certains parcs publics.
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