Dans les rues de Sceaux (Hauts-de-Seine), samedi 18 avril, le port du masque est loin d’être généralisé. Le maire avait pourtant pris un arrêté pour le rendre obligatoire, mais, la veille, le Conseil d’État lui a ordonné d’arrêter cette mesure. Les habitants sont partagés. “On pense que c’est un petit peu dommage”, commente une femme, le visage protégé par un masque.Une atteinte au pouvoir des élusUn autre habitant estime, quant à lui, que cette mesure municipale “était un abus de pouvoir”. “Prendre un arrêté restreint à une commune, ça ne sert pas à grand chose”, ajoute une passante. Le Conseil d’État estime que ce type d’arrêté risque de nuire à la cohérence des mesures prises par les autorités sanitaires compétentes. Le maire de Sceaux, lui, voit en l'annulation une atteinte au pouvoir des élus locaux.