Plan pour les hôpitaux : ce qu’il reste à négocier
Si le Ségur de la santé semble avoir réglé le volet de la rémunération des soignants, il faut encore réorganiser l’hôpital.
Cela fait des années que le système de santé français souffre. Le rendre plus innovant, plus souple, c’est l’ambition du Ségur de la santé. Le premier volet signé lundi 13 juillet, permet de déroger aux 35 heures. Ceux qui le souhaitent pourront faire cinq heures de plus par semaine. Des heures qui seront bonifiées de 50%. Le problème de l’endettement des hôpitaux reste entier. La dette atteindrait 35 milliards d’euros.
Reprise de la dette
“Ce qu’on attend de l’État, c’est qu’il reprenne cette dette, comme il a repris pour la SNCF, pour que les hôpitaux n’aient plus cette charge de la dette, qui ne leur permet plus d’investir au quotidien”, commente Christophe Prudhomme, porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf - CGT Santé). Quid des fermetures de lits ? Depuis trente ans, près de 100 000 ont déjà été supprimés.
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