"S’il y a un accord au sommet de l'UE tout le monde sera gagnant, s’il n’y en a pas tout le monde sera perdant. Les négociations budgétaires sont toujours un bal d’égoïsmes nationaux. Cette année, on a à la fois le cadre budgétaire de 1 000 milliards d’euros sur sept ans et le plan de relance de 750 milliards", commente vendredi 17 juillet Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert-Schuman. Une chance historique à saisir"Avec une réunion physique et la possibilité des conciliabules ou des apartés, on a plus de chances de réussir qu’avec une réunion virtuelle", estime la patronne de ce laboratoire d’idées pro-européen. "La crédibilité de Charles Michel et des chefs d’Etat de l’UE sont en jeu. Les Européens et le monde les regardent. Angela Merkel peut peser, elle est à la fin de sa carrière politique, elle n’a plus rien à perdre. Elle peut arriver à convaincre les Pays-Bas et l’Autriche", conclut Pascale Joannin.