Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : les contrôles sur le pass sanitaire "multiplié par trois" depuis octobre, selon Gérald Darmanin

Le ministre de l'Intérieur chiffre de "50 000 à 60 000 contrôles" désormais effectués par semaine dans les restaurants et les hôtels.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Gérald darmanin, ministre de l'Intérieur, le 23 novembre sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

Les forces de l’ordre ont "multiplié par trois" depuis le mois d'octobre les contrôles du pass sanitaire après "un relâchement" des gestes barrières dans les établissements qui reçoivent du public, les "ERP", a indiqué mardi 23 novembre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin sur France Inter. "Il y a eu un relâchement des contrôles en septembre-octobre, on était redescendu à 20 000 contrôles pour les forces de police par semaine", a reconnu le ministre.

"50 000 à 60 000 contrôles" sont désormais effectués par semaine dans les restaurants, les hôtels, "donc on a multiplié par trois" les contrôles. Il y a eu "460 verbalisations" rien que la semaine dernière, a ajouté le ministre. Gérald Darmanin indique aussi qu'"à la demande du Premier ministre, j’ai demandé à chaque préfet de convoquer, d’inviter les responsables de la restauration de chaque département de l’hôtellerie pour leur rappeler les règles, parce que le Covid augmente, les hospitalisations augmentent". Selon Gérald Darmanin, "il faut absolument que chacun des restaurateurs et hôteliers appliquent le pass sanitaire et son contrôle sinon on aura des problèmes."

Personne n'a envie de retourner à la situation d'avant

Pour le ministre, "le but des forces de l’ordre ce n’est pas non plus de mettre des verbalisations, c’est d’essayer de faire de la pédagogie. C’est surtout pour que tous ceux qui reçoivent du public appliquent le contrôle du pass sanitaire. Sinon on sera obligé de faire comme d’autres pays c’est-à-dire des restrictions de notre liberté de commerce et de vie. Personne n’a envie de retourner à cette situation", lance Gérald Darmanin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.