Au port de Sainte-Rose, en Guadeloupe, les pêcheurs ne sortent plus que trois jours par semaine au lieu de cinq. Seuls les professionnels ont le droit d’aller en mer. Si la pêche est bonne, les clients manquent. “Depuis le début de semaine, ce n’est pas trop ça”, commente un pêcheur, à Cayenne (Guyane) où l’activité tourne également au ralenti. Il faut dire que comme en métropole, les restaurants, les cantines et certains marchés sont fermés.La vente directe progresseEn Guyane, l’activité a diminué de 30%, alors, les pêcheurs se lancent dans la livraison à domicile. Des groupes créés sur Whatsapp, permettent aux particuliers de passer leurs commandes, en fonction de la pêche du jour. Pourtant, si la vente directe progresse, elle ne permet pas d’écouler tout le poisson. Au marché de Cayenne, les vendeurs sont désespérés.