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Rentrée scolaire : "Il y a une impréparation ministérielle", dénonce le SNEP-FSU, qui parle de consignes sanitaires "déconnectées de la vie réelle"

Alain De Carlo, secrétaire national du syndicat pour les professeurs d'éducation physique et sportive, regrette l'absence de protocole sanitaire dédié à sa discipline.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La cour du lycée Jean de la Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, lors de la présentation des résultats du Baccalauréat, le 7 juillet 2020. (MARTIN BUREAU / AFP)

"Nous sommes inquiets parce que nous savons déjà qu'on aura une rentrée qui ne va pas être simple", prévient, samedi 22 août sur franceinfo, Alain De Carlo, secrétaire national des professeurs d'éducation physique et sportive SNEP-FSU et enseignant en Gironde, à quelques jours d'une rentrée scolaire marquée par la circulation toujours active du coronavirus.

>> Que prévoit le nouveau protocole sanitaire pour la rentrée ?

"En EPS, après des mois de confinement, cette rentrée est rendue encore plus complexe par une impréparation ministérielle, affirme Alain De Carlo, parce qu'on sait qu'à cette rentrée, on aura dans le second degré 22 500 élèves de plus, mais une centaine de profs d'EPS de moins. Donc, évidemment, toujours plus d'élèves par classe, c'est très compliqué à organiser au niveau sanitaire".

Un protocole sanitaire pour les vestiaires

Le représentant du SNEP-FSU précise que son syndicat a demandé à l'Education nationale un protocole particulier pour l'éducation physique et sportive : "Nous ne sommes pas dans une salle de classe, nous avons des espaces parfois extérieurs aux établissements, comme les gymnases, les piscines. Il y a aussi la question des vestiaires. Or, dans le nouveau protocole, rien n'est noté", déplore Alain De Carlo.

L'enseignant girondin dit aussi attendre de Jean-Michel Blanquer [le ministre de l'Education nationale] des consignes sur le "cadre scolaire, que ce soit pour l'EPS, mais aussi pour les rencontres du mercredi avec le sport scolaire". Alain De Carlo dénonce une absence de "discussion avec le ministère", qui crée selon lui "des protocoles qui sont déconnectés de la vie réelle des établissements et des questions que se posent les collègues tous les jours". Alors que ces derniers pourraient, selon le responsable syndical, offrir "des réponses".

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