Masques gratuits : "La santé, c'est une responsabilité de l'État", estime Agnès Le Brun, vice-présidente de l'Association des maires de France
La question de la gratuité des masques revient avec la rentrée scolaire. Il sera obligatoire pour les collégiens et les lycéens.
"Si les collectivités souhaitent" distribuer des masques gratuitement aux élèves, "il faut qu'elles puissent le faire", a affirmé mardi 25 août sur franceinfo Agnès Le Brun, vice-présidente et porte-parole de l'Association des maires de France (AMF). La question de la gratuité du masque revient alors qu'ils seront obligatoires pour les collégiens et les lycéens à la rentrée pour éviter la propagation du coronavirus dans les établissements scolaires. "Beaucoup de communes l'ont déjà fait, indique Agnès Le Brun, mais pour la porte-parole de l'AMF cette question en soulève une autre : "Nous demandons depuis le début qu'il y ait une compensation financière pour les collectivités de la part de l'État, pour toutes les dépenses relatives à la crise sanitaire. Parce que la santé, c'est une responsabilité de l'État."
"La place d'un enfant est à l'école"
Selon la vice-présidente de l'AMF, "les deux maîtres-mots de la situation de rentrée seront l'adaptation et le bon sens." Tout d'abord, "l'adaptation du protocole du 28 juillet parce qu'il nous semble très loin compte tenu de l'évolution de la situation, explique Agnès Le Brun. Et puis le bon sens parce que ce qui est possible à un endroit ne l'est pas à un autre et ce que nous disons avec fermeté, c'est que la place d'un enfant est à l'école, donc nous devons faire en sorte que l'accueil des enfants à l'école soit le meilleur possible."
Quoi qu'on dise, rien ne se fera sans la confiance établie aussi avec les parents, dont on voit que souvent les plus fragiles socialement sont aussi les plus réticents à remettre leurs enfants à l'école. C'est pour cette raison que le cadre doit être ferme et simple.
Agnès Le Brun, vice-présidente de l'AMFà franceinfo
À propos du départ retardé du tour de France, prévu le samedi 29 août depuis Nice, "la question ne se pose pas", pour la vice-présidente de l'AMF : "Il ne faut pas s'arrêter de vivre. C'est un événement extrêmement important pour notre pays et il ne faut évidemment pas se réfugier dans une espèce de deuil permanent au motif qu'il y aurait une crise sanitaire. La question, c'est le consentement à la règle. Rien ne se fera sans la responsabilisation individuelle."
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