Faire tomber le masque, ils en rêvaient. Pour beaucoup, lundi 14 mars marquera la libération. "On va enfin revivre", dit un homme. "Demain je vais l’enlever, je ne vais plus le mettre", se réjouit un autre. Pour les plus petits, ne plus devoir porter le masque en classe est un soulagement. "Comme ça on peut respirer, et aussi on peut parler", comment un enfant. Des interrogationsCertains enfants redoutent néanmoinsune reprisede l’épidémie. Face à leurs interrogations, il faudra faire preuve de pédagogie. "Il va falloir les accompagner, et justement promouvoir un discours qui soit apaisant et absolument pas ni culpabilisant ni inquiétant", conseille Christèle Gras-Le Guen, pédiatre. Certains adultes auront aussi du mal à s’en défaire, l’épidémie n’étant pas terminée pour eux. Le masque reste néanmoins obligatoire dans les transports en commun, les hôpitaux et les Ehpad.