A Lyon (Rhône) vendredi 8 janvier, un étudiant a tenté de mettre fin à ses jours. Les raisons de son geste ne sont pas connues, mais c’est une illustration du mal-être qui grandit depuis la crise sanitaire. Avec le Covid-19, fini les cours en présentiel et leurs amphithéâtres bondés. Avec les cours à distance est arrivé l’isolement. Un impact sur la santé mentale des étudiants relevé par la plateforme dédiée à l’écoute des étudiants : Nightline France.Peu de psychologuesSelon l’Observatoire de la vie étudiante, en septembre, 31% des étudiants présentaient des signes de détresse psychologique, 16,1% auraient eu une dépression sévère et 11,4% des idées suicidaires. Face à cette situation, l’Unef demande au gouvernement un plan d’urgence “qui agit sur les questions de précarité et de santé mentale”. Concernant les moyens humains, la France compte un psychologue pour 30 000 étudiants alors qu’aux Etats-Unis c’est un pour 1 588 étudiants.