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"La situation est très différente entre l’université et le lycée" : Jean-Michel Blanquer est l’invité des 4 Vérités

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« La situation est très différente entre l’université et le lycée » : Jean-Michel Blanquer est l’invité des 4 Vérités
« La situation est très différente entre l’université et le lycée » : Jean-Michel Blanquer est l’invité des 4 Vérités « La situation est très différente entre l’université et le lycée » : Jean-Michel Blanquer est l’invité des 4 Vérités (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Mardi 6 octobre, le ministre de l’Éducation nationale est revenu sur le plateau des 4 Vérités de France 2 sur la réduction de la jauge décidée dans les universités, qui fait polémique et sur les autres mesures visant à lutter contre l’épidémie de Covid-19.

À compter du mardi 6 octobre, la jauge des universités en zone d’alertes renforcée et maximale sera réduite à 50 %, pour tenter d’endiguer la progression de la Covid-19. La décision du gouvernement a suscité de vives réactions, les lycées et les collèges ne faisant pas l’objet d’une telle mesure. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, s’en est expliqué sur le plateau des 4 Vérités de France 2 : "On constate des choses très différentes à l’université et au lycée. Le plus important, c’est ce qui se passe en dehors de l’établissement, et il se trouve que la vie étudiante a été plus contaminante."

Jean-Michel Blanquer l’a cependant assuré, "toutes les hypothèses sont prévues", même celle de baisser le nombre d’élèves dans les classes de lycée si la mesure devient nécessaire. "Nous avons un protocole sanitaire qui a trois éventualités. Depuis le début de l’année, nous sommes dans l’éventualité 1, qui nous a permis d’avoir tous les élèves en classe, mais l’hypothèse 2 conduit à faire ce que l’université a fait, avoir un élève sur deux. Il faut vraiment distinguer le cas des universités et celui des établissements scolaires", explique-t-il.

Une "question de droit de l’enfant"

Jean-Michel Blanquer est également revenu sur la mesure qui rend désormais l’école obligatoire à partir de trois ans, et non plus seulement l’enseignement, annoncée vendredi 2 octobre par Emmanuel Macron dans son discours sur les séparatismes. "Il y a deux ans, nous avions l’instruction obligatoire, l’école maternelle et fondamentale pour tous, mais il restait une possibilité d’instruction à domicile. Désormais, il y a une obligation juridique, avec des sanctions prévues quand on envoie pas son enfant à l’école", souligne-t-il. Pour le ministre de l'Éducation nationale, si l’on veut lutter contre le radicalisme islamiste ou certains phénomènes sectaires, "il fallait le faire" : "C’est une question de droit de l’enfant, d’une certaine façon."

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