L'empire des séries. Braquage, football et quatrième dimension
Trois idées de nouvelles séries à "bingewatcher" : la quatrième saison de "La Casa de Papel", "The English Game" qui raconte l'histoire de la professionnalisation du football et "Tales from the Loop", une magnifique série fantastique.
La Casa de Papel est de retour pour sa 4e saison sur Netflix. 8 épisodes pour ces héros richissimes, désormais tous réunis, qui braquent la banque d’Espagne. Mais la cacophonie règne entre eux, et on pourrait compter des morts.
Le "braquage" de la Banque d'Espagne
C’est toujours aussi punchy, malin, rythmé. Le cerveau de la bande, le professeur, paraît de plus en plus en danger. Une quatrième saison qui appelle forcément une suite, épicée par une nouvelle enquêtrice truculente qui semble tout droit sortie d’un film de Pedro Almodovar.
Autre style, avec l’histoire d’un sport qui se professionnalise : le football
C’est le thème de The English Game, 6 épisodes sur Netflix, écrits par le créateur de Downtown Abbey, Julian Fellowes. Une série d’époque au XIXe siècle. Le destin d’un ouvrier écossais, acheté secrètement par le patron d’une filature de coton pour son équipe, à une époque où le football reste amateur. La série romanesque raconte la création d’équipes professionnelles, de stades, de maillots. Elle évoque aussi les mouvements sociaux et la lutte des classes.
Coup de coeur pour Tales from the Loop
Enfin un énorme coup de cœur pour une série fantastique sur Amazon Prime. Tales from the Loop. En français, les "Contes de la Boucle". Cela tient à la fois de Twin Peaks pour la peinture d’un petit village au bord d’une forêt, de Wes Anderson pour la lenteur, et de la 4e dimension pour le côté fantastique.
Dans un univers très années 70, très robotique, chaque épisode s’intéresse au membre d’un village de l’Ohio, où a été construit un étrange accélérateur de particules. Un père de famille a une main en prothèse, le gardien du centre travaille sur un tracteur qui est en lévitation… À tous, il leur arrive des histoires extraordinaires. C’est hyper contemplatif, c’est très émouvant, très inventif, sur une musique lancinante de Philip Glass. Et surtout, c’est beau.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.