Jean-Luc Mélenchon en Amérique du Sud : Adrien Quatennens demande aux "chiens de garde macronistes" de balayer devant leur porte
Le déplacement en Bolivie du leader de La France insoumise pendant la pandémie lui a été reproché par certains membres de la majorité.
"Quand la France va atteindre 100 000 morts de l'épidémie de Covid, je ne crois pas que le problème ce soit le déplacement international de Jean-Luc Mélenchon", a déclaré ce jeudi sur France Inter Adrien Quatennens, en indiquant qu'il s'adressé là "aux membres de la majorité". Le député du Nord et coordinateur de La France insoumise déplore les critiques des "quelques chiens de garde macronistes" qui se sont exprimés "comme à chaque déplacement international de Jean-Luc Mélenchon". Il estime que "la majorité ferait bien de balayer devant sa porte".
"L'escapade en Amérique du Sud de Jean-Luc Melenchon est d'une rare indécence vis-à-vis des Français." @LCI pic.twitter.com/pCYeHwapwl
— Aurore Bergé (@auroreberge) April 14, 2021
Adrien Quatennens justifie le voyage en Amérique Latine du dirigeant de La France insoumise : "Jean-Luc Mélenchon est président d'un groupe parlementaire, membre de la commission des Affaires étrangères, il est invité notamment en Bolivie, pays qui a porté la question de l'eau devant l'ONU". Invité dans le cadre de la Journée de la Terre du 22 avril, Jean-Luc Mélenchon "va prendre la parole devant le Parlement andin pour traiter" de la question "fondamentale de la levée des brevets sur le vaccin, pour faire du vaccin un bien commun de l'humanité".
Sur le déplacement de @JLMelenchon en Bolivie : "Les responsables politiques doivent continuer à faire de la politique. Jean-Luc Mélenchon est dans un pays où le virus circule moins qu'en France", répond @AQuatennens #le79Inter pic.twitter.com/ML9TqyHjI8
— France Inter (@franceinter) April 15, 2021
Le leader de La France insoumise est "dans un pays où l'épidémie circule moins qu'en France et dans un pays qui a fermé ses frontières avec le Brésil avant la France", souligne Adrien Quatennens. Lors du récent déplacement de Jean-Yves Le Drian en Inde, "où l'épidémie circule beaucoup plus et explose, je ne vois pas que les gens s'en soucient et disent qu'il y a un problème sur des déplacements internationaux", ajoute le député du Nord. Il estime que "les responsables politiques doivent continuer à faire de la politique".
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