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Hausse des violences familiales pendant le confinement : "Cette tendance se confirme", indique Christophe Castaner

Depuis la mise en place du 114, le numéro qui permet d'alerter les forces de l'ordre pas SMS, le ministre de l'Intérieur indique que quelques dizaine de textos "sérieux", qui ont fait l'objet d'un signalement, ont été traités.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministère de l'Intérieur, Christophe Castaner, le 4 avril, à Roman-sur-Isère. (ALEX MARTIN / MAXPPP)

Les violences conjugales et familiales ont augmenté depuis le début du confinement lié au coronavirus. Selon le ministère de l'Intérieur, les signalements de faits ont ainsi augmenté de 32% en zone gendarmerie et de 36% dans la zone de la préfecture de police de Paris pendant la première semaine. "Cette tendance se confirme", a déclaré ce lundi sur franceinfo Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur.

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"On sait que le confinement peut être un facteur aggravant des violences interfamiliales, tant au sein de couple que vis-à-vis des enfants. C'est la raison pour laquelle nous avons mis en place tous les moyens d'alerte, sur internet, par texto, par appel ou dans les centres commerciaux ou les pharmacies.

Le 114, ouvert mercredi, permet d'alerter les forces de l'ordre pas SMS. Depuis sa mise en place "quelque dizaines" de textos sérieux et qui ont fait l'objet de signalement ont été reçus. "Il y a des gens qui ont testé. Mais l'idée est de faire en sorte que si on n'a pas accès à internet on puisse juste envoyer un texto qui est un appel au secours."

"Je refuse que le confinement soit synonyme d'impunité"

Christophe Castaner a rappelé que des places d'hébergements, d'hôtels, avaient été ouvertes "pour que dès la moindre signalisation nous puissions proposer une solution de secours, pour que nos équipes interviennent immédiatement. J'ai même demandé aux forces de sécurité de faire des appels d'initiative".

"Si dans un couple, poursuit le ministre de l'Intérieur, il y a eu des tensions, mais pas de plainte, ils vont téléphoner pour prendre des nouvelles. Ils vont sentir au ton de la voix si la personne est victime de violence et ils vont prendre l'initiative d'une visite sur place. Je refuse que le confinement soit synonyme d'impunité."

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