Fête du Travail : un 1er mai aux fenêtres
Vendredi 1er mai, confinement oblige, syndicats et partis politiques doivent s’adapter et trouver de nouveaux modes d’action pour marquer la Fête du Travail.
Pâques au salon, mais un 1er mai au balcon. Aux quatre coins de la France, les revendications s’affichent aux fenêtres, pour pallier l’impossibilité de défiler. À Prouvy, dans le Nord, les slogans tapissent les façades des maisons : plus de moyens pour les hôpitaux et l’éducation, un meilleur partage des richesses, la protection de l’environnement. Des tracts imprimés par la municipalité, et que la maire distribue elle-même.
Une journée de revendications, malgré le confinement
"L’appel a été lancé pour que chaque Prouvisien qui adhère à notre projet puisse se mettre à midi devant sa porte avec un slogan que l’on fournit", explique Isabelle Choain, maire (PCF) de la commune. Les habitants saluent l’initiative, tout comme la CGT. Malgré le confinement, hors de question de se priver d’une journée de revendications, et elles seront nombreuses après le 11 mai.
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