Beaucoup d’écoliers patientent devant une pharmacie de Vanves (Hauts-de-Seine), jeudi 6 janvier, cartable en main. Dans leur classe, un élève a été testé positif, c’est le cas pour Océane, en classe de CP, qui a dû faire un test. "On a fait une heure de queue par deux degrés", raconte la maman. Même galère pour Louise, qui elle est en CM1 : "On en fait presque toutes les semaines. (…) C’est un peu beaucoup". Pharmacies saturées et à boutC’est le nouveau protocole en vigueur. Sans test PCR ou antigénique, pas d’accès à l’école. À J+2 et J+4, il faudra présenter aussi un autotest négatif. "Trois tests je trouve ça un peu lourd pour les enfants (…) mais c’est imposé", dit un père de famille. Reste pour les familles à trouver des autotests qui se font rares, comme à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il faudra aussi faire le test à la maison, cela rend certains parents réticents, qui préfèrent revenir à la pharmacie. Ces dernières sont déjà saturées et à bout, face à la demande croissante de tests.