Covid-19 : la Belgique reporte l'administration du vaccin Johnson & Johnson

Article rédigé par Benoît Jourdain, Louis Boy - Alice Galopin
France Télévisions
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Une fiole du vaccin Janssen, du nom de la filiale européenne du groupe américain Johnson & Johnson, ici photographiée le 5 mars 2021 dans un centre de vaccination à Chicago, aux Etats-Unis. (KAMIL KRZACZYNSKI / AFP)

Le gouvernement veut attendre l'avis de l'Agence européenne des médicaments, qui doit se prononcer la semaine prochaine sur ce vaccin.

Ce qu'il faut savoir

La Belgique a décidé de reporter l'administration des doses du vaccin contre le Covid-19 développé par Johnson & Johnson qui devait commencer vendredi, ont annoncé mercredi 14 avril les autorités sanitaires dans un communiqué. Le gouvernement veut attendre l'avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui doit se prononcer la semaine prochaine sur ce vaccin dont l'utilisation a été suspendue aux Etats-Unis et en Afrique du Sud en raison de l'apparition rare de graves caillots sanguins, a précisé une porte-parole du ministère belge de la Santé. Ce direct est désormais terminé.

 Le vaccin de Johnson & Johnson administré aux plus de 55 ans. Le vaccin "va évidemment être distribué et administré dans les mêmes conditions que ce qui est prévu aujourd'hui pour le vaccin AstraZeneca, c'est-à-dire pour les personnes âgées de plus de 55 ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Des doses supplémentaires du vaccin de BioNTech et Pfizer. Des livraisons de 50 millions de doses supplémentaires seront assurées à l'UE au deuxième trimestre, portant le total à 250 millions. Ces doses supplémentaires étaient initialement prévues au quatrième trimestre.

Le Danemark fait une croix sur le vaccin d'AstraZeneca. Il s'agit du premier pays européen à abandonner définitivement ce produit. Les autorités sanitaires évoquent ses effets secondaires "rares" mais "graves".

Des mesures plus contraignantes pour les voyages. Le gouvernement va présenter lundi prochain de nouvelles mesures concernant les voyages avec les pays les plus touchés par l'épidémie de Covid-19, a annoncé Gabriel Attal, à l'instar de ce qui a été décidé pour le Brésil.