Coronavirus : un retour en classe le 4 mai est le "scénario privilégié", indique le ministre de l'Education nationale

Article rédigé par Kocila Makdeche, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Publié Mis à jour
Jean-Michel Blanquer, le 19 mars 2020 à l'Assemblée nationale. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Ce n'est pas une annonce car tout sera conditionné à l'évolution du coronavirus et nous appliquons ce que nous dit le ministère de la Santé", a précisé l'entourage du ministre.

Ce qu'il faut savoir

Un retour des élèves en classe le 4 mai est le "scénario privilégié" mais reste "tributaire de l'évolution de l'épidémie" en France, a indiqué dimanche 22 mars le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Le Parlement a par ailleurs adopté, dimanche 22 mars, le projet de loi d'urgence sanitaire qui doit permettre de faire face à l'épidémie de Covid-19.

Un médecin hospitalier mort du Covid-19. L'épidémie de coronavirus n'épargne pas les soignants. "J'ai été informé hier soir du décès d'un médecin hospitalier en raison du coronavirus", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, dimanche, sur RTL et LCI lors de l'émission "Le grand jury". "Une première à ma connaissance", a-t-il souligné. "Je voudrais m'associer à la douleur de la famille et à l'ensemble des soignants", a-t-il ajouté. 

 Plus de 300 000 personnes contaminées dans le monde. Au moins 300 097 cas d'infection, parmi lesquels 12 895 décès, ont été détectés dans 169 pays et territoires, selon un comptage de l'AFP mis à jour dimanche 22 mars. Ce décompte recense notamment en Chine (81 054 cas, dont 3 261 morts), berceau de la pandémie, et en Italie (53 578 cas), pays le plus durement touché avec 4 825 morts.

L'Assemblée vote l'article sur l'état d'urgence sanitaire. Adopté à main levée après plusieurs heures d'échange, l'article prévoit que l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre des libertés publiques (confinement, réquisitions...), doit être instauré dès l'entrée en vigueur de la loi, et pour deux mois. Cet article prévoit notamment un alourdissement des sanctions en cas de non-respect du confinement en récidive.