Il faut s'attendre à devoir porter un masque pendant "plusieurs mois", selon Antoine Pelissolo, chef de service au CHU de Créteil
Le psychiatre estime que le masque peut être considéré comme "un vaccin comportemental" et qu'il faudra le porter "tant qu'on n'a pas de vaccin biologique".
Il faut s'attendre à devoir porter un masque "plusieurs mois", a indiqué Antoine Pelissolo, psychiatre et chef de service au CHU Henri-Mondor de Créteil, sur franceinfo jeudi 16 juillet. Le port du masque sera rendu obligatoire "dès la semaine prochaine" dans les lieux publics clos pour contenir la circulation du coronavirus, a annoncé Jean Castex alors que la date du 1er août avait été évoqué par l'exécutif.
Le masque, "on peut considérer que c'est le vaccin, en attendant le vrai", a-t-il déclaré. Il faudra porter les masques "tant qu'on n'a pas de vaccin biologique". D'ici là, il faudra se contenter de ce "vaccin un peu comportemental".
Le port du masque doit redevenir "une routine"
"Il vaut mieux avoir un masque que d'être intubé en réanimation", pour Antoine Pelissolo. "C'est un peu contraignant", mais "cet effort est vraiment minime par rapport aux conséquences pour la santé". Le port du masque doit redevenir "une routine", parce que c'est un geste "qui protège l'ensemble de la société".
S'il fallait revenir à un reconfinement, et donc à une restriction de liberté, évidemment, chacun en pâtirait. Il faut vraiment avoir ça en perspective.
Antoine Pelissolo, chef de service au CHU Henri-Mondorà franceinfo
Il invite également à "maintenir le discours pédagogique" autour du port du masque et à se méfier "des faux messages". "On commence à voir passer beaucoup de fake news un peu complotistes sur 'Attention, les masques sont dangereux pour la santé !' Des choses comme ça sont absurdes", note-t-il.
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