Bals du dimanche : la communauté frétille du pied
Les thés dansants sont à l’arrêt à cause du coronavirus. Alors que danseurs et musiciens s’impatientent, les organisateurs s’inquiètent pour leur avenir.
Pour certains, c’est une tradition immanquable, tous les dimanches. "On s’évade, on voyage et y’a la gaieté, l’entrain, on fait du sport, on aime danser et c’est très bon pour le moral", confie un couple de retraités, qui avait pour habitude de sortir danser une fois par mois. Comme de nombreuses autres activités, les dancings et autres thé dansants sont à l’arrêt suite à la crise sanitaire.
Quel avenir pour le secteur ?
Dans le monde du spectacle, le situation préoccupe. Les musiciens voient leurs contrats annulés les uns après les autres, quant aux organisateurs, ils s’inquiètent naturellement pour leur avenir. Lulu Sambat, gérant d’un dancing, est en train de se "ruiner" : pas une soirée depuis le 8 mars, alors que les charges s’accumulent. "A un moment donné, les choses ont une fin… Qu’est ce que vous voulez faire?", dit-il, résigné. La situation est telle qu'il songe à mettre la clé sous la porte... tout en espérant pouvoir se relancer après la crise.
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