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Déconfinement : un accord a été trouvé sur l'organisation des transports en commun en Île-de-France

Les organisations patronales et syndicales, l’État et les acteurs des transports en commun d’Île-de-France ont trouvé un accord pour réguler la fréquentation des transports lors de la reprise du travail, à partir du 11 mai.

Article rédigé par franceinfo
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Une bouche du métro parisien, le 30 avril 2020. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

À partir du 11 mai et le début du déconfinement, une partie des Franciliens vont retourner travailler. Mardi 5 mai au soir, différents acteurs se sont mis d'accord pour organiser les transports en commun de la région pour leur permettre de se déplacer tout en minimisant les risques sanitaires. Dans un communiqué, ils définissent un plan pour permettre une reprise d’activité facilitant "la mise en œuvre des mesures sanitaires pour les usagers". Se sont engagés à respecter ces mesures, le Medef Île-de-France, la CPME Paris Île-de-France, U2P, les organisations syndicales CFDT et CFTC, Île-de-France Mobilités, la RATP, la CCIR Paris Île-de-France et la CRMA Île-de-France, appuyés par l’État et les collectivités.

Télétravail privilégié la première semaine et horaires étalés dans les entreprises

Le télétravail sera favorisé et les horaires de prises de services seront étalés "pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler afin d’éviter les heures de pointe". Le communiqué précise que "dans le respect des contraintes d’activité de l’entreprise, celle-ci définit une organisation du travail pour répartir de manière homogène les arrivées et les départs sur le lieu de travail sur les tranches 5h30-6h30, 6h30-7h30, 7h30-8h30, 8h30-9h30 et 9h30-10h30 pour les arrivées. Les heures de départ feront l’objet d’un étalement similaire sur les tranches 15h30-16h30, 16h30-17h30, 17h30-18h30, 18h30-19h30."

Si le télétravail sera à "100% privilégié" la première semaine de déconfinement, il sera ensuite demandé progressivement aux salariés de revenir sur le site de l’entreprise. Le "taux de présence pourrait être augmenté chaque semaine de 10%" dans les deux semaines suivantes, indique le communiqué, "sous réserve des constats partagés sur les conditions de saturation des transports en commun".

L'offre de transport ajustée et le vélo encouragé

Le deuxième volet de ce plan consiste à ajuster "l’offre de transport et des flux de voyageurs, en assurant une veille permanente du niveau d’utilisation des réseaux, en informant au mieux les voyageurs et en développant les modes alternatifs de transport (voies cyclables, covoiturage)". Les opérateurs de transports s’engagent donc à ce que les lignes, comme celles des métros, "ne soient pas congestionnées". Par exemple, "l’offre sera modulée selon les lignes en fonction des ressources disponibles des opérateurs pour limiter les saturations". L’utilisation du vélo sera aussi encouragée. En plus du plan vélo à 20 millions d’euros prévu, "l’État et les collectivités développent de nouvelles voies cyclables temporaires, sécurisées et continues sur le territoire francilien. Ce plan sera finalisé et communiqué d’ici la fin de semaine".

Des masques fournis

Enfin, pour "veiller à la mise à disposition d’équipements de protection, notamment de masques", l’État ouvre une "plateforme digitale dédiée au TPE/PME". Cette plateforme permettra aux petites et moyennes entreprises de se fournir en masques et de faire connaître leurs besoins auprès des collectivités. "En complément, des distributions de masques seront faites dans les premières semaines par Île-de-France Mobilités, le Conseil Régional d’Île-de-France, l'État et toute collectivité qui le souhaitera en amont des réseaux de transport".

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