Déconfinement : le Grand Est sous haute surveillance
Dans le Grand Est, la première phase de déconfinement a commencé avec beaucoup de précautions, lundi 11 mai. À Colmar, dans le Haut-Rhin, la vie reprend ainsi son cours progressivement.
Alors que le déconfinement est entrée en vigueur lundi 11 mai, dans le Grand Est, l’une des régions les plus touchées par l’épidémie de coronavirus, le retour à la normale sera très progressif. Pour la présidente du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, le déconfinement sonne la fin de "deux mois de cauchemar". "Nous avons dû sauver des vies, nous battre pour obtenir des masques, des tests. L’Alsace a payé un très lourd tribut et je crois qu’il fallait déconfiner et nous redonner un peu de liberté", explique-t-elle au micro du journaliste de France Télévisions, Martin Baumer.
"Il y a une grande prudence de la part de nos concitoyens"
Brigitte Klinkert l’assure, "l’activité économique doit reprendre". "Il y a certes encore beaucoup de malades dans les hôpitaux, malgré une accalmie, mais ce dont je me réjouis, c’est qu’il n’y a pratiquement personne dans la gare de Colmar. Ça veut dire qu’il y a une grande prudence de la part de nos concitoyens", souligne la présidente. Le département travaille étroitement avec le préfet du Haut-Rhin pour organiser le déconfinement au niveau local et ajuster les mesures en fonction des difficultés rencontrées.
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