Déconfinement : la colère des parents d'élèves privés d'école
Pour beaucoup de salariés de retour au travail, la reprise est acrobatique puisque leurs enfants ne sont toujours pas acceptés à l'école. L'exaspération commence à monter.
Depuis trois semaines, les classes ont rouvert dans les écoles élementaires, mais pas pour cette famille de petits parisiens. L'école du petit garçon ne peut accueillir qu'un tiers des élèves à cause des contraintes imposées pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Diego, en CM1, n'est pas considéré comme prioritaire. "Je suis privé d'école c'est pas juste c'est tout", déplore-t-il. Après deux mois et demi d'école à distance, sa maman craint pour le niveau scolaire de son fils.
Blanquer reconnaît que la situation est "imparfaite"
Dans cet établissement, comme au niveau national, environ 60% seulement des enseignants sont revenus en classe ce mardi 2 juin. Il est de toute façon impossible d'accueillir plus d'élèves selon les syndicats. Le protocole sanitaire limite en effet le nombre de places. De plus en plus de parents, comme cette avocate, ont du mal à jongler entre la reprise du travail et la garde de leurs enfants. Des élèves privés d'écoles particulièrement nombreux en Île-de-France, dans le Grand-Est et en Corse. Moins de 10% des élèves y sont accueillis en classe. Jean-Michel Blanquer reconnaît lui-même que la situation est "imparfaite".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.