Déconfinement : Cannes sans strass ni paillettes
Le Festival de Cannes (Alpes-Maritimes) aurait dû se tenir au mois de mai, mais avec le coronavirus, il a été annulé. Sur la Croisette, l'impact est important pour la ville et l'industrie du cinéma.
Cannes (Alpes-Maritimes) devait vivre au rythme de son festival en ce mois de mai, mais la ville a vite compris que l'évolution de l'épidémie de coronavirus n'allait pas lui permettre d'accueillir l'évènement mondial. L'impact économique est très important, car au-delà de ce temps fort, ce sont d'autres festivals qui ont dû être annulés. "Le Festival de Cannes fait partie de l'âme cannoise. Douze jours de folies sur Cannes, ce sont des choses qui manquent. On ne va pas se tirer une balle dans la tête, mais ça manque quand même", confie Gilles Traverso, photographe indépendant. L'événement représente habituellement plus de 30% de son chiffre d'affaires annuel.
Refaire vivre un "petit bout d'âme du festival"
Pour se rattraper, il tente de mettre en virtuel son exposition sur les stars de Cannes "de manière à faire vivre un petit bout d'âme du festival". Dans un cinéma à côté du Palais des festivals, un cinéma projette 150 films durant le Festival de Cannes. "Ça représente l'équivalent de trois salles pleines toutes les deux heures", indique Laetitia Mazeran, directrice d'exploitation du cinéma Les Arcades. La perte financière est importante pour le milieu de la culture, mais aussi pour les commerces de la Croisette. C'est "pire que les journées du mois de novembre", concède une commerçante.
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