Crise du Covid-19 : Agnès Buzyn affirme ne pas avoir été entendue
L’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn est mise en examen depuis un an maintenant, pour sa gestion de la crise Covid. Elle affirme ne pas avoir été entendue.
L’ancienne ministre de la Santé se défend : la menace de l’épidémie, elle l’avait prise au sérieux dès le début, mais ses alertes ont été ignorées. Elle a posé sa version des faits dans un journal contenant des extraits d’agenda, de SMS ou de mails. Un document explosif de 600 pages. Le récit commence le jour de Noël à la découverte de ces mystérieux cas de pneumopathie en Chine, sur lesquels elle choisit d’alerter Emmanuel Macron et Edouard Philippe dès le 11 janvier.
En privé, elle se serait montrée alarmante et aurait multiplié les messages
Le mois de janvier avance, les images des habitants de Wuhan en quarantaine font le tour du monde et les craintes se confirment pour la ministre de la Santé, qui se montre pourtant rassurante en public. En privé, elle se serait montrée alarmante et aurait multiplié les messages. Après plusieurs tentatives infructueuses, ce n’est que le 8 février qu’elle obtiendra un rendez-vous avec le chef de l’État, pour lui faire part des mesures à prendre, soit une semaine avant son départ. Agnès Buzyn est en effet poussée pour remplacer Benjamin Grivaux dans la course à la mairie de Paris et quitte son ministère.
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