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Covid-19 : plus d'un an après le début de la pandémie, toujours pas de répit à l'hôpital de Melun

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Covid-19 : plus d'un an après le début de la pandémie, toujours pas de répit à l'hôpital de Melun
Covid-19 : plus d'un an après le début de la pandémie, toujours pas de répit à l'hôpital de Melun Covid-19 : plus d'un an après le début de la pandémie, toujours pas de répit à l'hôpital de Melun (France 3)
Article rédigé par France 3 - F.Prabonnaud, P.Maire, F.Fontaine
France Télévisions

Les hôpitaux de la région parisienne ne connaissent pas de répit face à la crise sanitaire. France Télévisions est retourné à l’hôpital de Melun (Seine-et-Marne) pour faire le point, un an après sa première visite en avril 2021, alors que la pandémie débutait. 

La pression hospitalière n’est presque pas retombée à l’hôpital de Melun (Seine-et-Marne) depuis un an. Les images tournées par France Télévisions en avril 2020 puis en avril 2021 se ressemblent : les lits du service de réanimation sont principalement occupés par des patients atteints du Covid-19. Dans une chambre, un jeune de 21 ans, pourtant sans comorbidités, se bat contre le variant anglais. “L’année dernière, on avait des personnes entre 40 et 50, mais des malades de 20 ans, on n’avait pas. Cette année, on en a, et ce n’est pas le seul”, raconte le docteur Mehran Monchi, le chef du service. 

Pas de renforts

Une aile dédiée à la cardiologie a été aménagée depuis la première vague. Au total, 52 lits de soins critiques ont été mis en place, contre 22 avant la crise. En avril dernier, des renforts avaient débarqué depuis le sud de la France. Mais cette fois, il a fallu trouver des solutions en interne pour ouvrir de nouveaux lits. Un infectiologue est devenu médecin réanimateur, un interne en pédiatrie a été appelé pour aider… Les équipes comptent sur la vaccination de la population, mais savent que les semaines à venir seront difficiles. 

La prise en charge des patients atteints de formes graves a également évolué depuis un an. “Les soignants attendent le plus longtemps possible avant d’intuber un malade, ils savent aussi mieux utiliser certains médicaments, comme les corticoïdes”, note la journaliste Pascale Prabonnaud. Les stocks de matériels et de médicaments sont également désormais suffisants.

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