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Covid-19 : pas de reconfinement "pour l'instant" en Moselle mais une "surveillance accrue", selon Jean Rottner

La Moselle ne sera pas confinée dans l'immédiat, a annoncé le président de la région Grand Est ce jeudi sur France Inter. Mais le département reste sous très haute surveillance. 

Article rédigé par franceinfo
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Une soigante prépare une dose de vaccin (image d'illustration) (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

"La décision a été prise de ne pas reconfiner la Moselle, pour l'instant, et de la mettre sous observation", a déclaré jeudi 25 février sur France Inter, Jean Rottner, le président Les Républicains de la région Grand Est, alors que le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, juge la situation "très préoccupante dans une dizaine de départements". Ces zones risquent, comme Dunkerque et les Alpes-Maritimes, de passer en confinement partiel les week-ends.

"La Moselle est sous surveillance accrue"

"Le confinement a pour but de diminuer la pression sur l'hôpital. Le confinement n'a jamais guéri, n'a jamais éradiqué la maladie. Aujourd'hui, ce qui permet de sortir de cette situation c'est la vaccination", a martelé Jean Rottner. Le président de région se justifie en rappelant que la Moselle "est le département français où l'on teste le plus" et où "aujourd'hui, la situation est relativement stable". "La Moselle est sous surveillance accrue et tous les moyens ont été mis" pour lutter contre l'épidémie, d'après lui.

Il appelle à des nouvelles mesures à Metz et Thionville

En revanche, le président du Grand Est émet des inquiétudes concernant la situation à venir, notamment dans d'autres territoires de sa région. "Il faut, dit-il, prendre de nouvelles décisions sur Metz, sur Thionville, sur l'axe qui monte vers le Luxembourg, car c'est là que les contaminations sont les plus fortes, c'est là que les variants sont présents." Jean Rottner se dit préoccupé en raison de la hausse des taux d'incidence et de la circulation virale : "aujourd'hui, ces chiffres augmentent et ça nous inquiète, ça veut dire que dans 15 jours à 3 semaines, il risque de se passer quelque chose" 

"Notre avenir risque d'être contraint par ces variants qui circulent en France."

Jean Rottner

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"Il faudra s'adapter", prévient-il. Jean Rottner salue la démarche actuelle du gouvernement qui consiste à lancer des concertations avec les élus locaux. "Elle va dans le bon sens cette concertation, cela devrait même être naturel car ça ne doit pas se faire de façon verticale avec des déplacements du pompier Véran qui vient quand la maison brûle." Selon lui, il faudrait même aller plus loin : "le faire au quotidien avec une ARS [Agence régionale de santé] qui soit ouverte à la concertation des associations d'élus." "L'État a tout à gagner à s'appuyer sur ses collectivités locales, c'est comme cela qu'on progresse et c'est comme cela qu'ensemble on arrivera à s'en sortir, pas dans cette verticalité qui nous est imposée depuis Paris", estime-t-il.

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